Alors que sa nouvelle sortie Zhar se fraye un chemin dans les tendances YouTube Musique, Zamdane savoure un retour sur le devant de la scène après un début de carrière mouvementé. Révélé à l’été 2017 par le single Favaro, il impressionne le grand public en quelques titres, et se retrouve rapidement propulsé très haut. À seulement 20 ans, il fait face à des problématiques nouvelles : comment faire perdurer un succès construit en l’espace de quelques titres ? Comment créer de l’attachement auprès d’un public dont une partie le voit comme un one-hit wonder ? Alors que certains voyaient en lui un rookie condamné à un court passage sous le feu des projecteurs, Zamdane décide de prendre le chemin le plus long, et enchaîne les mixtapes entre 2018 et 2021 (20’s et Affamé en 2018, Z en 2019, Chrysalis en 2020 et Affamé 2 en 2021). Si aucun de ces projets ne reproduira le succès de Favaro, chacun va en revanche poser une nouvelle brique à l’édifice de sa carrière. Son écriture terre-à-terre et imagée parvient à fédérer un public qui cette fois n’est pas de passage, mais bien présent pour le soutenir sur le long terme.
Zamdane : retour en force confirmé en 2021
L’année 2021 est celle de la confirmation pour Zamdane. En attendant la sortie de son premier album, qu’il tease à coups d’extraits soigneusement choisis sur les réseaux sociaux, il fait patienter son public en poursuivant la série de freestyles qui a fait sa renommée : Affamé. Les 5 cartouches de cette cuvée 2021 sont réunies en un EP, Affamé – Saison 2, sorti le 2 juin. En-dehors de cet EP, il se permet quelques apparitions soigneusement choisies. En se confrontant à d’autres rappeurs, il affirme toujours plus l’identité qui lui a permis de se démarquer dans le rap français. On le retrouve ainsi sur MRS de JMK$, mais aussi sur le morceau Niya de Tawsen. Les deux artistes étant tous les deux originaires du Maroc, la connexion semblait évidente. Pour terminer l’année en beauté, Zamdane collabore avec son compère de Marseille S.Téban sur le titre Comme un aimant. Sur une production hypnotique de Lyele Gwapo et de Leknifrug, Zamdane s’empare avec maestria du refrain et complète parfaitement le couplet désabusé de son confrère. Le mercredi 13 octobre, Warner Chappell annonce la signature du rappeur.
Warner Chappell, pleins phares sur le rap français
La signature de Zamdane illustre la stratégie toujours plus ambitieuse menée par les équipes de Warner Chappell depuis la prise de fonctions de Matthieu Tessier le 5 janvier dernier. Après le renouvellement d’Aya Nakamura, la signature de RK et des beatmakers BBP et Ikaz Boi, c’est cette fois un parti pris sur le futur qui conduit Warner Chappell. La signature de Zamdane est une prise de position forte de Warner Chappell. Après avoir signé certains des plus grands hitmakers de l’urbain français, la branche éditions de Warner montre qu’elle est désormais prête à faire des paris, et miser sur des figures montantes.
NewPirelli, manager de Zamdane, nous confie : « Ce qui a principalement motivé cette signature est dans un premier temps l’alchimie que nous avons eu dès les premiers instants avec Joris Auffret [ndlr : directeur artistique de Warner Chappell Music France]. Il a su capter directement où nous voulons aller avec Zamdane à court, moyen et long terme. La politique et la philosophie Warner Chappell nous ont également séduit, le fait qu’ils signent relativement peu nous a rassuré sur le fait d’avoir un interlocuteur qui allait être réellement présent sur le projet, et mettre Zamdane dans les meilleures conditions dans sa phase de création. »
« C’est un énorme privilège pour nous d’intégrer la maison Warner Chappell Music France, maison qui regroupe des auteurs comme Angèle, Orelsan ou Soprano pour lesquels Zamdane a beaucoup de respect. Zamdane est aujourd’hui un auteur/compositeur à part entière, il a toutes les qualités requise pour écrire ou topliner pour d’autres. L’autre raison qui a motivé cette signature, c’est leur roster de compositeurs très qualitatif qui comprend notamment BBP, TimoProd ou encore Ikaz Boi pour ne citer qu’eux. »