Drake est devenu en quelques années une figure incontournable de la scène hip-hop US, après les succès de ses derniers projets, son dernier album « Nothing Was The Same », sa tape « If You’re reading this it’s too late » et sa collaboration avec le collègue Future « What a time to be alive ». Son nouvel album était plus qu’attendu, aussi bien par ses fans que par ses détracteurs.
Le rappeur le plus détesté du game
Derrière ses allures de « Chill dude » Drake a connu beaucoup de beefs: Chris Brown, Common, Ludacris, Tyga, Jay-Z, Kendrick Lamar avec qui ils s’échangent régulièrement des piques, et bien entendu le dernier en date Meek Mill.
Mais parallèlement à ça, celui que bon nombre qualifient d’imposeur, de rappeur velouté, de Canadien fragile from Degrassi, se fait validé par les plus grandes pointures du milieu: P.Diddy parle de lui comme son rappeur préféré, NaS qualifie NWTS de « modern classic » et Kanye West nous surprend en couronnant Drizzy « hottest rapper in the game ».
La grosse attente et l’accueil mitigé
Encore une fois, The 6 God crée la controverse. Autant ses fans se réjouissent de retrouver l’essence meme de l’identité musicale de Drake, entre rap, chant, mélancolie et introspection, autant ses fans les plus récents se désolent et pleurent le récent « trappy Drizzy ». D’autres encore savourent la qualité de Views tout en lui reprochant de ne pas faire évoluer sa musique. C’est par exemple le cas de Joe Budden qui s’est attiré les foudres des fans d’Aubrey avec ce podcast.
En effet, Drake n’a pas pris beaucoup de risques et est plutôt resté dans sa zone de confort (plus ou moins la même atmosphère, et encore un feat avec Rihanna… plutôt moyen d’ailleurs, un genre de « Work 2 »).
À la première écoute on pense même a un NWTS 2. Toutefois, VIEWS est vraiment peaufiné… Noah 40 Shebib est un magicien, les prods nous emmènent dans une dimension indéfinissable, tout les samples sont utilisés avec subtilité, et le flow de Drake, sa technique et son chant s’y marient avec perfection. La recette OVO reste toujours aussi efficace: Boi1da, PARTYNEXTDOOR pour les finitions, l’intervention de Future reste le meilleur duo de l’album.
Les coups de coeur
Pour être honnête on a genre 8, voire 9 gros kiffs mais canalisons nous, on en retiendra 3:
Still Here
La parfaite fusion de ce que Drake gère parfaitement, entre un peu d’arrogance et un genre de « je m’en foutisme » à la fois. La technique, le flow, tout y est, sans parler de la monstrueuse prod du génie 40, le morceau est puissant sans raisons.
Controlla
On a été surpris et franchement déçus de voir que POPCAAN avait été viré du morceau (la version qui avait fuité nous avait clairement séduite) mais cependant cette version sans lui est tout aussi « yes » et ce sample de Beenie pour la finition… JAMAICA TO DI WORLD!
Views
Ce morceau poignant résume tout le sens, l’approche de l’album, les valeurs qui lui sont restées chères malgré cette nouvelle vie au sommet de tout: la famille, les amis, la loyauté, sa vie de méga star du rap, méga star tout court à qui tout sourit. Comment ne pas être touché par ce beat de Maneesh avec ces voix de chorale gospel nous rappelant forcément « Furthest Thing », et cette phrase finale: « if i was you i wouldn’t like me either ».
Le quatrième album de Drake rencontre un succès phénoménal encore une fois, avec plus d’un millions de ventes sa première semaine de sortie. Sa tournée en compagnie de Future démarre le 20 juillet et quasiment toutes les dates américaines sont déjà complètes.
avec cet album drake il a arreter le rap
c plus de la pop urbain que du rap « hip hop » avec cet album on voit qu’il veut toucher un public qui n’ecoute pas du rap.