Wiz Khalifa oblige, je viens de finir de rouler mon joint d’beuh, on peut commencer.
Le 5 Février 2016 (il y a donc 2 mois) sortait Khalifa, le 6ème album de Wiz Khalifa. Une 1ère semaine à 64,000 ventes (streaming compris), qui se veux donc être le plus mauvais départ de Wiz (sûrement dû au peu de promo sur le projet). D’après l’artiste, cet album est le plus personnel de sa discographie, d’où le titre.
Ça fait donc 2 mois que j’écoute l’album, et je vais faire une écoute en même temps que j’écris cet article.
Je prend mon briquet et je técla mon joint. A chaque morceau validé je tirerai une barre (mais a un seul morceau je dirai I Love Youuuu). C’est parti.
1 – BTS (Prod. Metro Boomin)
Premier morceau de l’album, le titre signifie “Be The Same”. Wiz compare ici la personne qu’il était a ses débuts avec celui qu’il est maintenant. L’ambiance du morceau est très cool, assez posé, j’aime beaucoup. La prod est assez mélodieuse, le flow emprunté par ce bon vieux Wiz me fait bougé la tête tranquillement. Le refrain rappé avec les backs chantés ca glisse dans l’oreille. “Try to be the best that I can” ou encore “You know I try to do shit with my heart”, on voit bien qu’il essaye de rester vrai au maximum, tant mieux c’est s’qu’on aime. Une bonne intro.
Je tire une barre.
2 – Celebrate (Feat. Rico Love) (Prod. Sledgren)
Deuxième morceau, premier featuring. La première phrase du morceau c’est un “Smoke weed everyday”, bon ok j’tire une barre alors. Dès le début entre la prod et cette phrase on est dans une ambiance planante. Ça nous parle de réussite, on a l’habitude avec Wiz. En plus il nous rappelle que “No drinking and driving”, donc boire ou conduire il faut choisir la famille (quel homme bon). Changement de rythme au refrain, ça nous réveille un peu. Rico Love fait le taff, on est toujours dans une ambiance planante même si c’est plus énergétique que les couplets. Sur le deuxième couplet on a le droit a un petit “Buy it all for my dawgs / You buy it all for a bitch”, ca vous rappelle rien ? Parce que tu donnes du biff a ta meuf mais combien tu donnes a ta mère hein ? Wiz t’écoutes du Lacrim toi aussi ?
Je re-tire une barre.
3 – Elevated (Prod. Sayez)
Toujours très mélodieux, on sent encore une ambiance planante (bon en même temps on parle de Wiz Khalifa la, fallait pas s’attendre a une ambiance Bando Bando hein). Ça commence direct sur le refrain, très lourd. Le flow sur le refrain avec les backs chantés et la prod ca fait un sacré refrain. On le savait déjà mais j’vous le rappele pour les nouveaux, Wiz Khalifa est détenteur du jus de refrain (eh oui, il n’existe pas que le jus de bagarre à Carrefour la famille). Ici on a le droit a un morceau plein de motivation, de règles, de vérités, ya qu’a voir le refrain. Le petit break avant le refrain il fait plaisir, la prod est vraiment très lourde.
Et la le refrain repart, énergie, je suis transporté, j’suis sur mon nuage, je tire une barre (oups, c’est venu tout seul). Sorti du refrain la prod change encore, vraiment j’adore. Deuxième couplet dans la suite du morceau, ca glisse fort. Quand il dit “And real G’s do what they want, don’t ever think twice” j’ai l’impression d’entendre mon coatch de foot “Donne ta balle, joue en première intention !”. L’outro est chaude. Un de mes morceaux préférés de l’album. Je re-tire une barre (ça descend vite la).
4 – City View (Feat. Courtney Noelle) (Prod. Metro Boomin, Lex Luger, Beezo & Crazy Mike)
Encore une prod mélodieuse, c’est le fil directeur de l’album niveau production. Alors personnellement j’ai vraiment du mal avec son flow sur le 1er couplet, ca sonne chelou, ca glisse pas dans mon oreille. Courtney Noelle chante en même temps que Wiz sur le refrain et c’est tout, je vois pas trop sa valeur ajoutée au morceau. Deuxième couplet ca va mieux niveau flow mais je suis pas rentré dans le délire. Le morceau que j’aime le moins de l’album. Je tire pas (heureusement que j’avais pris de l’avance).
5 – Cowboy (Prod. Finatik N Zac & Jim Jonsin)
Que de mélodie dans cet album. Le morceau commence et au bout de 3s on entend Wiz qui allume son joint (un classique dans ses intros), il était temps j’ai presque cru qu’il avait arrêté de bédave wesh. Le premier kick arrive je suis direct emporté dedans, je suis transporté par son flow, ca glisse a fond dans mon oreille. Pas de démarcation nette avec le refrain, on a la même ambiance qui se balade sur tout le morceau mais ca fait pas du tout répétitif. Il nous place ici des tranches de vie à Pittsburgh, sa ville d’origine, et compare ses habitants a des cowboys (d’où le titre). J’adhère. Je tire une barre.
6 – Bake Sale (Feat. Travis Scott) (Prod. Crazy Mike, DJ Spinz, Lex Luger, TM88 & Juicy J)
Extrait promotionnel de l’album, le banger. Alors pour vous plantez le décor, au bout de 4s ya Juicy J qui allume son joint en demandant a Wiz si il est prêt, ce dernier répondant à son interlocuteur par un gros “Yeah”. Oui vous avez compris ca va parlé que de weed. Mais même si vous fumez pas vous pouvez resté ya pas de galère la famille, on peut faire tourner ahaha. A chaque écoute j’ai envie de sauté partout ce son il m’ambiance foooort ! Flow totalement maîtrisé, autotune bien dosé, j’évite de l’écouter dans le RER parce que j’passe pour un fou après. Seul bémol, le refrain de Travis Scott est bien trop ressemblant à celui de Antidote mais bon, perso ca m’dérange pas trop. Niveau production c’est très chaud. Mention spéciale pour le “I just fucked three hoes, I don’t know their name / Pussy come and pussy go, it’s all the same”. Double mention spéciale quand sur RapGenius il annote cette phrase par un ‘That’s too true” mdr.
Ah oui j’ai oublié de vous dire mais j’ai un peu fumé pendant le morceau. Je roule et on repart pour la suite.
7 – Call Waiting (Prod. DJ Don Cannon & Juicy J)
Alors là on change d’ambiance. Le décor il est plus vieux que juste avant, mais justement je kiff ce contraste dans l’enchaînement de l’album. La il nous fait un son où il parle d’une femme, et cette femme vous l’aurez deviné c’est pas Amber Rose (ni sa remplaçante), mais la weed. Oui ça fait 2 sons de suite sur le même sujet, bon c’est l’album de Wiz Khalifa hein. Il nous dit dans le refrain “I can’t place no one above you”, et ta maman Wiz ? En même temps elle bédave aussi donc bon (certifié de mes propres yeux au Zénith fin 2015 elle monte sur scène avec son fils pour fumer mdr). Bref le morceau est cool ya une petite vibe un peu a l’ancienne c’est sympa. Je tire une barre.
8 – Make A Play (Prod. TM88, Beezo, Lex Luger, Sledgren)
Alors “Make A Play” c’est une expression pour pécho genre “Qui vends ?”. Ça commence par le refrain et il dit “Woke up drunk as fuck / Still high from yesterday / I’m trying to make a play”, donc il vient juste de se lever qu’il veux déjà de la cons’ mdr. Et la le 1er couplet commence et à l’écoute de son flow, on sent direct qu’il a pas menti sur le refrain il vient vraiment de se lever comme Paname au réveil, crotte dans les yeuz. Je parle avec le même flow en lendemain de soirée. Mais ça glisse. Il se réveille petit à petit tout au long du couplet. Ba oui yen a qui font des footing d’autres des morceaux pour se réveiller, chacun son truc. 2ème couplet un jeune homme sauvage apparaît, non mentionné en featuring, d’après RapGenius dénommé J.R Donato. Son couplet est pas mauvais. C’est pas mon morceau préféré mais c’est pas nul non plus, rien de transcendant quoi.
9 – Most Of Us (Prod. I.D. Labs)
Alors la j’ai un réel problème avec ce morceau, j’arrive pas à accrocher. J’sais pas si c’est la prod ou son flow, ou l’ensemble, mais j’aime pas trop ce morceau. Sinon objectivement c’est beaucoup bresom que s’qu’on a entendu jusque là, vous voyez tous est nwaaar même chez les rappeurs ricains. Sinon la il nous parle de son équipe TGOD. Chaque phrase du morceau commence par “Most of us, …” ça donne un style (j’ai envie de fumer la).
10 – Zoney (Feat. Sebastian) (Prod. Southside, DJ Don Cannon, C4, Lex Luger & Juicy J)
Sachez que Sebastian c’est pas le prochain rappeur qui va buzzer en 2016, c’est son fils. Même thème que pour le premier son (oui les thèmes/sujets exploités dans l’album c’est pas fabuleux), il fait un constat sur sa vie avant et après le succès. J’adore l’ambiance du morceau, la prod est vraiment cool. C’est un son vraiment posé et comment toujours le jus de refrain est consommé avec maîtrise. C’est toujours très mélodieux, j’ai la tête qui bouge légèrement comme à chaque écoute. Mention spéciale pour ce son car, au début on l’entend rouler un joint (et il le dit d’ailleurs), et a la fin du morceau il a un dialogue avec son fils. Le contraste m’a beaucoup fait rire. Je tire 2 barres parce que ça fait longtemps que j’ai pas fumer la, et aussi parce que j’aime bien le morceau oui.
11 – Lit (Feat. Ty Dolla $ign) (Prod. Dru-Tang, Big Jerm & J Card)
Classé patrimoine de l’UNESCO. A chaque fois que j’écoute ce morceau ça me fait le même effet que la première fois, je prend une gifle comme si il avait une main de gorille. L’intro est pas fini j’ai déjà fumé, merde. Et le refrain part, pfiou j’ai chaud. Jus de refrain tout le monde veut la recette là ! 1er couplet niveau rythme/flow je trouve ça incroyable, j’ai la tête qui balance a fond. Je trouve ce son dans le même délire que “House In The Hills” dans son précédent album Blacc Hollywood, très très chaud. 2ème couplet pour Ty Dolla, il fait le taff, le featuring est une vraie valeur ajoutée sur ce morceau je trouve. Le morceau est en fait en 2 partie, changement à 3min41 (durée totale de 6min22). Je suis bien moins fan de la 2ème partie, d’autant plus vu le niveau de la première. Mais bon, ça fait une sorte d’outro spéciale c’est quand même pas mal. Mon morceau préféré de l’album. Ah ouai j’ai tout fumé… Ça va rouler hein.
12 – No Permission (Feat. Chevy Woods) (Prod. I.D. Labs & Shod Beatz)
Featuring son gars sur, son gars sur sûr, son gars son gars sûr Chevy Woods. J’kiff la prod, ya un genre d’ambiance un peu retro comme pour Call Waiting, quand les drums arrivent ça m’entraîne direct. Gros flow, j’ai envie de danser. Chevy fait le taff, rien a dire. Je tire une barre.
13 – iSay (Feat. Juicy J) (Prod. I.D. Labs)
Euh, le morceau il est produit par Apple ou c’est comment ? En tout cas c’est featuring Juicy J, son meilleur soldat qu’il n’a pas perdu. Dès les premières notes je suis conquis, la mélodie m’emporte totalement je ferme les yeux j’me laisse partir, et ce à chaque fois que j’écoute ce morceau. Je suis sur mon nuage. Le changement dans la prod avec l’arrivée de Juicy J c’est magique, je suis grave a propos de tout ça. REAL SHIT A NIGGA DO. Pour un dernier morceau c’est vraiment bon, ça clôture l’album en beauté. J’ai beaucoup fumer.
Conclusion :
Dans l’ensemble c’est un bon album, c’est pas une révolution musicale pour le rap ni une révolution pour l’artiste mais ya de bonne choses dedans. Je pense qu’il doit consommer une quantité astronomique de jus de refrain, à ma grande satisfaction. Les thèmes abordés sont pas très variés, mais bon c’est du rap US donc on peut se permettre d’écouter sans trop écouter non ? En tout cas musicalement ça glisse dans l’oreille, c’est assez diversifié on a un banger trap, des sons planants, des sons tristes, des sons à l’ancienne, du Wiz Khalifa quoi. Pour ceux qui n’avaient pas suivis l’actualité Wiz en 2015, certain sons étaient déjà sortis avant l’album (et clippés), un peu dommage de pas avoir mis que de l’inédit. Mention spéciale pour : Elevated, Bake Sale, Lit, iSay. Et attention sur la bédave la famille, la drogue c’est pas top. *Tire une grosse barre*