Fort de presque sept ans de carrière, DST s’est imposé depuis le milieu des années 2010 comme un des beatmakers les plus prolifiques du rap français. Révélé en produisant le titre Caracas de Booba en 2014, le natif de Creil confirmait quelques mois plus tard en plaçant deux titres sur le septième album de la carrière du rappeur boulonnais : D.U.C. Aux manettes derrière Mon Pays et G-Love, DST démontrait qu’il serait un des beatmakers sur lesquels il faudrait compter au cours des prochaines années. Une centaine de placements plus tard, il a à la fois pu développer à la fois un style très reconnaissable, et une versatilité lui donnant la capacité de s’adapter à tous types d’artistes. Ces deux qualités lui permettent de se retrouver à la baguette de certains des plus gros cartons du rap français ces dernières années : Émotif et Un peu de haine de PLK, Roro et Violet de Ninho, Haut Standing de SCH, Seum de Vald, Oh bah oui de Lacrim et Booba… Ses ambitions internationales sont récompensées en décembre 2020 avec la sortie de l’album Man on the Moon III: The Chosen de Kid Cudi. En produisant l’instrumentale de Heaven on Earth, il réalise là selon ses dires « le plus beau placement de [sa] carrière ».
DST rejoint le roster de Sony Music Publishing
Dany, le manager de DST, nous confie : « On est vraiment fiers du début de carrière de DST. On a d’abord eu la chance de faire un certain nombre de placements en indépendant, dont celui de Booba qui nous a ouvert pas mal de portes. La collaboration qu’on a eu par la suite avec Universal Music Publishing nous a pleinement satisfait. Sony était le bon partenaire pour poursuivre le développement de sa carrière, notamment par rapport à nos objectifs à l’international. De plus, nous voulions développer des projets un peu plus spé, qui ont séduit les équipes de Sony. » Il ajoute : « On a la chance de connaître Romain Bordes (ndlr : directeur artistique de Sony Music Publishing) depuis pas mal de temps, avant même la signature avec Universal Music Publishing. C’est avec plaisir, joie et surtout sérénité que nous nous engageons avec Sony pour prolonger ce qu’on a fait en France, ce qu’on a commencé à l’étranger, et surtout ce qu’on va créer dans le futur. » Ce choix permet à Sony Music Publishing de continuer de se muscler sur le terrain des musiques urbaines, après les signatures de Ninho et Diabi plus tôt en 2021.