A l’image de son featuring avec l’artiste soul Charlie Wilson, Snoop s’engage dans ce morceau sur quelque chose de beaucoup plus chanté, de beaucoup plus doux que d’habitude. Pour accompagner cette performance, le clip d’Aramis Israel et Hannah Lux Davis est également très centré sur une esthétique rétro et un jeu de couleurs qui confèrent un certain charme au morceau.
La conversion en rappeur du producteur Hit-Boy avait laissé plus d’un auditeur dubitatif… Dans Automatically, il pose sur une prod boom-bap à la fois répétitive sur la durée mais en réalité très variée dans les sonorités utilisées et complète. Le producteur montre également sa maîtrise technique du rap, tout en insérant quelques courts passages chantés qui actualisent les sonorités du morceau. Le clip, qui présente quelques prises de vue très originales, est également un point fort du morceau.
Au milieu de la production industrielle de clips que Soulja Boy a établi depuis un certain temps, Backwoods sort définitivement du lot. La prod est est à fois rythmée, originale dans les sonorités et leur combinaison, et entrainante tout en restant mélodieuse et posée. Soulja parvient à s’adapter à la perfection à ce fond musical grâce à une très bonne maitrise d’autotune et à sa nonchalance habituelle.
Malgré le succès étonnamment limité du morceau, il faut relever ce mois-ci que Ludacris a sorti une nouvelle petite bombe qui est à la fois un retour aux sources et un morceau largement influencé par la musique actuelle, et ce tant au niveau du flow qu’au niveau de la prod.
Le duo formé par Chief Keef et le rappeur de MTV Andy Milonakis est à la fois surprenant et en apparence mal assorti, pourtant sur leurs morceaux communs, il faut reconnaitre qu’ils se complètent à merveille: le flow incisif et la voix perçante d’Andy rompant avec les mélodies introduites par les parties chantées par Sosa. Sur ce morceau, on remarque une osmose particulière entre les deux MCs, complétée par une prod simple et entrainante.