Le 15 novembre 2017, le monde du rap pleurait la disparition de Lil Peep des suites d’une overdose de Xanax. Si les effets des drogues dont usent et abusent certains rappeurs de la nouvelle génération étaient déjà connus depuis longtemps, il semblerait que cette récente tragédie ait commencé à éveiller les consciences à ce sujet. En effet, Lil Uzi Vert, pas avare en références aux substances psychotropes, a déclaré avoir arrêté sa consommation depuis. Cette prise de parole semble salutaire à l’heure où on observe une recrudescence de ce genre d’incidents, que ce soit chez les jeunes ou chez les rappeurs.
Sober 2 day I have been shaking.
I have been cursing my love ones out and fighting
In the studio with no thoughts in my head
Teeth biting down because I just wanna be angry at something ……
maybe I will just smoke weed tonight ;;;;😅®
— Uzi London 🌎☄️💕® (@LILUZIVERT) November 17, 2017
Ce n’est pas la première fois qu’une mort de rappeur marque autant les esprits. En septembre 2012 notamment, la mort de Lil Jojo âgé de 18 ans a mis en lumière la violence des guerres de gangs à Chicago. En 1995, Eazy-E diagnostiqué du SIDA puis mort un mois après le diagnostic a mis en lumière les dangers liés aux comportements sexuels à risque. Bien entendu, les meurtres de Tupac et Notorious B.I.G en 1996 et 1997 restent les décès les plus médiatisés de l’histoire du rap…