Le mois dernier, le rappeur turc Ezhel bénéficiait d’une libération conditionnelle. Pourtant, rapporte The Independent, le 25 mai dernier, il a été écroué au motif d’avoir promu la consommation de drogues. Il s’est rendu de son plein gré aux autorités après la diffusion du mandat d’arrêt à son encontre. Son manager, Riza Okcu, s’est exprimé au journal en ces termes : « Ecrire une chanson ne peut pas être un crime, le gouvernement devrait arrêter les vrais criminels. Le rap dit la vérité à propos de ce qui se passe dans la rue. » Quant à Ezhel, il risquerait de cinq à dix ans de prison pour ce délit durement réprimé par le régime conservateur turc.